Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables du ministère des Travaux publics ont reconnu que le réseau routier gabonais est peu reluisant. Il s’est davantage dégradé ces 14 dernières années alors qu’avant 2009, il n'était pas aussi impraticable. Il n’était pas enviable, mais il n’y avait pas autant de routes coupées et de ponts qui s'effondrent. La saison des pluies était un calvaire pour les usagers, mais les automobilistes sortaient tout de même l’épingle du jeu. Actuellement malgré toute la bravoure des conducteurs et les options tout terrain des véhicules, un nombre impressionnant de bourbiers sont infranchissables dans le pays.

Les routes bitumées sont en mauvais état 
En termes de statistiques, le Gabon compte 2771 km de routes bitumées sur un linéaire total national estimé 10 344 km. Le pays affiche 7572 km de routes non bitumées. Ce qui veut dire que 73 % des routes gabonaises sont en terre battue. Cependant, la réalité est pire que ces chiffres alarmants. Le ministère des Travaux publics manque de statistiques fiables à cause de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), qui a tout confisqué  s’est évertué à cacher les chiffres réels puisque cela faisait les affaires de leurs responsables. Une révélation faite par les responsables du ministère des Travaux publics devant le ministre Flavien Nzengui Nzoundou, au cours de l'émission Les Grands Dossiers de Gabon Télévision. 
Sur un total de 10 344 km, 7513 km de route sont en mauvais état et il est impossible de  rouler dessus à plus de 40 km par heure.

L’ANGT qui est devenue ANGTI a été dissoute. En rappel l’ANGT était censée soutenir la République gabonaise dans la planification et l'identification des grands projets d'infrastructures en tant que Maitre d’Ouvrage Délégué. L’Agence avait pour mission d’exécuter des projets à valeur ajoutée, de mener à terme les projets existants et de réaliser de nouveaux projets dans les meilleurs délais et avec le budget convenu.

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